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Intérêt touristique :
Sur la commune de :
L'église Notre-Dame de Fresnay a traversé l'histoire et est l'une des plus belles du Maine.
HISTORIQUE :
Quelques grandes dates :
300 : Le défensor donne Fresnay à Saint Julien.
560-581 : Saint Domnole évêque du Mans dote l'abbaye Saint Vincent du Mans de plusieurs fonds de terre, dont le domaine de Fresnay (Fraxinidum) avec ses vignes et forêts, ainsi que les dix familles qui habitent et cultivent ce lieu.
832-856 : Saint Aldric évêque du Mans fonde une métairie à Fresnay. Le prêtre Geoffroy de Moreio apporte des biens considérables réunis sous le patronage de Saint Léonard et de Notre-Dame.
Les grandes étapes de la construction :
Le XIIème siècle :
C'est au XIIème siècle que fut érigée l'église Notre-Dame, fondée par les anciens Vicomtes du Maine et seigneurs de Beaumont. Elle avait été, dit-on, commandée par la reine Berthe, bienfaitrice de la paroisse et de la région. Une fois construite, elle fut cédée à l'abbaye de Saint Aubin d'Angers. A l'époque elle était formée d'une nef composée de trois travées terminant par un chœur en hémicycle. La dernière travée supportait une tour carrée en guise de clocher, une tourelle servant d'escalier (toujours existante sur la façade sud) permettait d'accéder au toit.
L'église Notre-Dame remonte donc à l'époque de la transition du roman à l'ogive. Elle fut édifiée à la place d'une mis ancienne église tombant en ruine à la suite des différentes guerres. L'église de Fresnay est considérée comme l'un des plus beaux édifices du Maine.
Aspect de l'église au XIIIème siècle (moyen-âge) :
Le XVIème siècle :
1528 : Pose du portail en chêne représentant les deux testaments (voir détail ci-contre).
1561 : Le 22 janvier, le vent renverse le clocher.
1562 : Les Huguenots se livrent au pillage ; l'église est dévastée, les cloches sont brisées.
Le XVIIème siècle :
1631 : Le 22 décembre à 7 heures du matin, la foudre tombe sur l'église et endommage le clocher.
Le XVIIIème siècle :
1751 : Le 6 mars, la foudre retombe et fait des ravages.
1791 : Destruction du clocheton qui surplombe le pignon pour cause de vétusté.
Aspect de l'église à la fin du XVIIIème siècle :
Le XIXème siècle :
1858 : Le 26 avril à 8 heures du matin le feu se déclare dans une maison voisine à l'église, gagne le clocher et le détruit en partie.
1865-1866 : Restauration du clocher, pose d'un paratonnerre et agrandissement de l'église avec la construction du transept et de deux petites chapelles.
1881 : Restauration des contreforts et de la toiture. L'abside est rehaussée.
Le XXème siècle :
Aspect de l'église au milieu du XXème siècle :
1998 : Restauration du portail
Le XXIème siècle :
2005 : Le 17 octobre, retour du coq restauré sur le clocher.
2014 : Éclairage des vitraux de l’église. Des spots puissants (led) éclairent maintenant le chœur, les chapelles et leurs voutes dont on redécouvre toute la beauté. La tribune et l’orgue ont également fait l’objet d’une rénovation du circuit électrique.
2015 : Rénovation de l’éclairage de la nef avec la pose de nouveaux lustres en fer forgé et led.
2016 : Restauration du clocher.
A VOIR :
ARCHITECTURE EXTERIEURE :
Le portail :
Le portail offre deux vantaux en chêne exécutés en 1528.
Le vantail gauche représente l'ancien testament avec « l'arbre de Jessé ». L'arbre part du cœur de Jessé (tableau du bas) et étend ses rameaux sur douze petits tableaux représentant les douze rois de Juda.
Le vantail droit représente le nouveau testament avec sur le tableau du bas le Christ en croix entre les deux larrons. Le sauveur apparait à Madeleine sous la figure d'un jardinier. Chaque Apôtre occupe les douze autres petits tableaux.
Le tout est encadré par une haie sculptée en pierre de roussard et en pierre calcaire, composée par trois rangées de voussures séparés par des pointes dites de diamant symbolisant le ciel recouvertes de frises et de têtes aux regards étranges de diverses sculptures représentant des saints, des rois et des monstres.
Le clocher :
Il surmonte la dernière travée de la nef par un soubassement carré sur lequel s'élève un étage octogonal ajouré par quatre ouvertures regardant les points cardinaux. Les quatre autres faces étant cachées par des clochetons hexagonaux (communiquant avec la tour centrale) qui rendent moins apparent le passage du plan carré au plan octogonal. Le tout est surmonté d'une flèche visible à plusieurs kilomètres à la ronde…
Les sculptures :
Regardez les corniches soutenues pour la plupart par une multitude de masques représentant des hommes ou des animaux aux expressions variées.
Les autres ouvertures :
Admirez la petite porte (aujourd'hui condamnée) qui sortait sur le mur nord de la nef. Cette couverture est de la même époque que le portail.
Au dessus du portail s'ouvre une superbe fenêtre en plein cintre, encadrée par quatre colonnettes aux chapiteaux ornés de feuillages.
A L'lNTERIEUR :
On peut remarquer les trois travées de la nef de l'époque du passage du roman à l'ogive, l'abside avec ses peintures ainsi que le transept récent.
A l'intérieur de l'édifice, vous pouvez admirer de nombreuses statues érigées, par exemple, en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc, de la Bienheureuse Marguerite de Lorraine, de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, de Sainte Madeleine, de Saint Joseph, de Saint Léonard, de Saint Bonaventure, de Saint Jean-Baptiste, du Saint Curé d'Ars, de Saint Julien ou encore de Saint Antoine de Padoue.
Les Stalles, le Reliquaire et les confessionnaux sont du XIXème siècle, la chaire du XVIIIème siècle, l'orgue est du début du XXème siècle (1932).
Trois autels dont celui de l'abside, dit le maître autel orné de statuettes représentant Jésus, la Vierge et les 12 apôtres.
Sur la paroi nord de la nef, on peut voir le gisant de Maitre Jehan Braindel (curé de la paroisse) du XVIème siècle.
Sur la paroi sud de la nef est accroché un superbe tableau représentant l'archange Saint Michel combattant le démon.